C’était il y a 8 ans. Deux Françaises, arrivées au Québec à des années d’intervalle, tombaient amoureuses dans la métropole. Camille* et Valérie étaient loin de se douter qu’elles auraient aujourd’hui leur famille bien à elles.
Fonder sa famille lorsqu’on ne peut pas tomber enceinte naturellement demande beaucoup de réflexion. On se tourne vers l’adoption ou vers l’insémination? Veut-on concevoir l’enfant à la maison ou en clinique? Qui va le porter? On rêve d’une famille de combien?
Après quatre ans d’amour, Valérie et Camille étaient convaincues d’une chose : elles étaient prêtes à se lancer dans l’aventure de la parentalité. « On a rapidement mis de côté l’adoption en raison du coût. On a choisi l’insémination, qui était une option plus accessible », explique Camille.
Elles avaient toutes deux envie de vivre l’expérience d’une grossesse. Le résultat? Sept inséminations, des dizaines de rendez-vous, dix-huit mois de suivis de grossesses et… deux petites merveilles. La famille de quatre dont elles rêvaient voyait le jour.
Premières inséminations : bébé Thomas se joint au couple
En 2018, Valérie avait 35 ans. C’est elle qui a porté leur premier enfant, maintenant un petit garçon de 3 ans. Les futures mamans avaient arrêté leur choix sur l’insémination intra-utérine en clinique de fertilité, prévoyant quelques années entre les deux grossesses.
Les traitements de fertilité se sont multipliés et, quelques mois plus tard, elles attendaient leur premier bébé. « Il m’a fallu six inséminations pour en arriver à une grossesse », raconte Valérie, émue en repensant à tous ces mois de traitements, de défis, mais surtout d’espoir.
Maintenant que bébé était en route, Camille et Valérie devaient choisir la gynécologue-obstétricienne avec qui elles passeraient toute la grossesse. Elles ont eu un coup de cœur pour la docteure Carole Kamga-Ngande. « Elle a su nous mettre en confiance dès le premier rendez-vous. Son approche était très douce », se rappelle Camille.
Dès les premières semaines, une fois par mois, puis une fois par semaine, le couple s’assoyait devant elle pour un suivi de grossesse. Valérie a tout de suite constaté que les suivis de Dre Kamga-Ngande tenaient compte de l’ensemble de son parcours de procréation assistée.
Opter pour la médecine reproductive pour bâtir sa famille peut être complexe et inconfortable. Pour Valérie et Camille, la docteure Kamga-Ngande était une vraie bouffée d’air frais dans ce long processus.
Avec un suivi hebdomadaire pendant les six dernières semaines de sa grossesse, Valérie avoue que la spécialiste est devenue un peu comme sa meilleure amie. « J’essayais que tous mes rendez-vous soient avec elle », confie-t-elle.
Du début à la fin, Dre Kamga-Ngande a rendu l’expérience de cette première grossesse par insémination agréable et mémorable. Ce serait bientôt au tour de Camille, mais, pendant quelques années, le petit Thomas allait avoir l’attention de ses mamans à lui seul.
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Seconde grossesse : passer d’une famille de trois à quatre
En 2021, lorsque le moment d’agrandir la famille est arrivé, Camille avait 34 ans. Ses traitements de fertilité ont été brefs, puisque la toute première insémination intra-utérine a fonctionné.
Neuf mois plus tard, elle allait donner naissance à leur fille, Anaïs. La petite a maintenant 7 mois. Entretemps, c’est Dre Kamga-Ngande qui s’assurerait d’effectuer tous les suivis de grossesse de Camille.
Pour le couple, il n’y avait aucun doute que c’était elle qui les accompagnerait à nouveau. « Elle avait mis la barre tellement haute! » s’exclame sa conjointe. Elle décrit une relation docteure-patientes incitant à une grande tranquillité d’esprit. « On la suivait les yeux fermés », complète-t-elle.
Deux grossesses, une inclusion authentique
Les mamans parlent beaucoup de la simplicité et de la spontanéité de la fertologue. Pour les couples hors du cadre hétéronormatif, l’accès à des traitements de fertilité et à des suivis de grossesse sans préjugés peut être difficile. Camille et Valérie sont d’accord : dans le milieu médical, l’inclusion semble parfois forcée et peu naturelle.
C’était tout le contraire avec la docteure Kamga-Ngande. « C’était plus qu’une inclusion. On n’a senti aucune différence pendant tout notre suivi, relate Valérie. Elle nous a fait sentir que nos grossesses par insémination intra-utérine étaient des grossesses classiques. »
« En plus, elle est ponctuelle! glisse Camille. Elle a un grand respect pour le patient. » Avec le nombre de suivis propres à une grossesse par insémination intra-utérine, la ponctualité n’est pas qu’un détail. « On a constaté qu’on avait été vraiment chanceuses de la choisir », insiste Camille.
Les deux mères vont même plus loin : « Si on avait douze enfants, on ferait les douze avec elle! » Selon elles, Dre Kamga-Ngande était la spécialiste rêvée pour leurs deux grossesses par insémination. « Ça n’a rien à voir avec elle, mais on va s’arrêter à deux », ajoutent-elles toutefois en riant.
On sent l’admiration du couple pour la cofondatrice de Miacleo. « C’est une docteure aux mille casquettes », résument-elles. On peut dire qu’elle a complètement transformé la vie de Valérie et de Camille, deux fois plutôt qu’une.
* Prénoms fictifs